Pourquoi maîtriser les mauvaises herbes dès que possible ?
• La maîtrise hâtive aide à protéger le potentiel de rendement de la culture.
• Les jeunes pousses de mauvaises herbes sont plus faciles à maîtriser.
• Elles absorbent et transportent mieux les herbicides.
• Les herbicides peuvent être moins efficaces sous la chaleur et pendant une période de stress causée par la sécheresse. Des situations qui surviennent souvent lors de traitements plus tardifs.
Les programmes séquentiels de maîtrise des mauvaises herbes, y compris ceux incluant des herbicides présemis/PRÉlevée, suivis
d’herbicides de postlevée ont constamment fourni la meilleure maîtrise des mauvaises herbes et les meilleurs revenus nets.
Un champ lourdement infesté de pissenlits et de vergerettes du Canada. Les mauvaises herbes existantes devraient être maîtrisées avant de semer, cela pour améliorer la performance du semoir et pour offrir à la culture le meilleur départ possible.
Champ de maïs illustrant les effets de la concurrence des mauvaises herbes sur la croissance du maïs (côté droit du champ). Les mauvaises herbes graminées ont été traitées et meurent, cependant la croissance du maïs a été considérablement réduite et le potentiel de rendement est moindre par rapport au côté gauche du champ.
La période critique de maîtrise des mauvaises herbes
• Définie comme la période des stades de croissance ou le temps où les mauvaises herbes doivent être maîtrisées pour maintenir le potentiel de rendement. Supposez que le champ est propre au moment de semer.
• Maïs : Les mauvaises herbes peuvent réduire le rendement dès le
stade V2. Pour vous aider à obtenir le rendement maximum, maîtrisez les mauvaises herbes avant le stade V2 et continuez au moins jusqu’au stade V14.
• Soya : Maîtrisez les mauvaises herbes à l’intérieur des quatre premières semaines. Maintenez cette maîtrise jusqu’à la fermeture du couvert végétal.
Prévention de la production de semence chez les mauvaises herbes : Contrôlez les mauvaises herbes pour minimiser les effets de la concurrence, mais aussi pour éviter la production de graines, surtout chez celles qui résistent au glyphosate comme l’acnide tuberculée
(amarante), l’amarante de Palmer, et les herbes à poux.
Prenez le temps d’appliquer vos herbicides en présemis/PRÉlevée
• Les mauvaises herbes qui germent, lèvent et croissent avec la culture causent le plus de perte de rendement.
• Les herbicides de présemis/PRÉlevée fournissent, tôt en saison, une maîtrise des mauvaises herbes lorsque les cultures sont le plus vulnérables à la concurrence.
• Les herbicides présemis/PRÉlevée peuvent élargir la fenêtre d’applications des herbicides pulvérisés en postlevée.
• Les programmes complets de postlevée sont plus risqués car les conditions météorologiques peuvent empêcher une application au bon moment.
• Maîtriser les mauvaises herbes AVANT qu’elles fassent concurrence.
Si vous n’avez pas appliqué d’herbicides en présemis/ PRÉlevée :
• Dès que vous le pouvez, appliquez des herbicides de postlevée.
• Incluez des herbicides résiduels pour maîtriser les mauvaises herbes dont la germination progresse.
• Ne diminuez pas la dose d’application. Utilisez la dose recommandée pour la taille des mauvaises herbes.
• Utilisez des adjuvants de grande qualité comme indiqué sur les étiquettes du produit.
• Préparez-vous à appliquer un traitement de suivi pour maîtriser les échappées et les mauvaises herbes qui germent tardivement.