E

Actualité

Retrouverez ici les dernières nouvelles et les résultats de nos recherches

Éléments à considérer en matière d’ensemencement retardé du maïs

 

Changer pour des hybrides à maturité plus hâtive

  •  Lorsque la pluie retarde considérablement les opérations sur le terrain et l’ensemencement, les agriculteurs peuvent envisager de recourir à des hybrides précoces pour assurer la maturation opportune des plants
  •  Pour orienter la prise de décisions, les chercheurs de DuPont Pioneer ont réalisé des études sur la date d’ensemencement, au cours d’une période de 18 ans (de 1987 à 2004)
  •  Les études effectuées sur la partie du « Corn Belt » visaient 15 environnements au Minnesota, dans le Dakota du Nord et au Québec

Les résultats indiquent que les agriculteurs devraient semer des hybrides pleine saison jusqu’au 26 mai environ. Le passage à des hybrides précoces avant cette date risque de ne pas être avantageux, voire même réduire la rentabilité

  •  Il est conseillé aux agriculteurs de consulter le représentant Pioneer de leur région pour obtenir des recommandations sur le changement d’hybrides dans des conditions d’ensemencement retardé
  •  La rentabilité était à son maximum lorsque des hybrides de pleine saison ont été semés au plus tard le 26 mai
  • Les agriculteurs peuvent envisager de passer à des hybrides précoces après le 26 mai Ces derniers ont procuré un avantage économique substantiel en cas de semis après le 3 juin

Rentabilité des hybrides de pleine saison et
celle des hybrides précoces

Rentabilité des hybrides à maturation moyenne et
celle des hybrides précoces

Le maïs s’adapte à un semis tardif

  •  Une étude d’une durée de trois ans menée par des chercheurs de l’université Purdue et de l’université d’État de l’Ohio a révélé que, s’ils sont semés tardivement, les hybrides peuvent adapter leur croissance de façon à nécessiter moins de degrés-jours de croissance pour atteindre leur maturité physiologique
  • D’après une moyenne englobant tous les hybrides, tous les lieux et toutes les années, 244 degrés-jours de croissance en moins ont été nécessaires à l’atteinte de la maturité lorsque le semis de la fin avril ou du début mai a été reporté au début juin ou à la mi-juin (environ 40 jours
  • La rentabilité était supérieure lorsque des hybrides à maturation moyenne ont été semés au plus tard le 27 mai.
  • Les agriculteurs peuvent envisager le passage à d’autres produits après cette date, mais les données à long terme n’ont pas permis de constater un avantage important de le faire

Gestion du maïs semé tardivement

  • Après le 26 mai, les agriculteurs devraient envisager de réduire de 100 à 150 par semaine l’unité thermique du maïs (UTM) de leurs produits Ceux des régions où l’UTM est inférieure à 2600 peuvent semer plus tôt des hybrides adaptés en raison de la baisse de rendement associée aux hybrides précoces
  •  Les agriculteurs peuvent considérer une réduction des populations pour favoriser la résistance à la verse du maïs semé tardivement Puisque ce dernier a tendance à être beaucoup plus haut que le maïs semé normalement, la diminution des populations peut augmenter la résistance à la verse
  • Un rendement inférieur aux attentes signifie qu’il faut revoir les niveaux d’azote du programme de fertilité
  • Il est possible que les agriculteurs qui donnent tout leur maïs au bétail ne soient pas touchés par les préoccupations en matière de poids spécifique et choisissent de conserver des hybrides de pleine saison plus longtemps durant la période des semis Nos résultats indiquent qu’il n’y a aucune corrélation ou presque entre le poids spécifique et la valeur nutritive pour le bétail
  • Les producteurs qui livrent tout leur maïs à des exploitants de silos-élévateurs ou à des transformateurs pourraient avoir intérêt à choisir des hybrides précoces pour augmenter leur profitabilité grâce à des poids spécifiques convenables à la récolte Ceux pour qui la saison est plus courte et qui craignent que le passage aux hybrides précoces n’entraîne d’importantes baisses de rendement peuvent s’en tenir aux hybrides de pleine saison en sélectionnant des produits dont le poids spécifique est élevé
  • Le bénéfice brut ajusté par acre équivaut au bénéfice brut à un prix de 5,00 $ le boisseau, moins les coûts de séchage et les remises pour poids spécifiques faibles Un prix du maïs plus élevé éloignerait la date de passage
  • Les coûts de séchage ont été calculés à 4 cents par boisseau pour chaque point de teneur en eau au-dessus de 15 % Des coûts de séchage plus élevés rapprocheraient la date de passage
Share This